Les origines

La Naissance du Kung-fu

*En 527 de notre ère, le moine indien Bodhidharma enseignait la religion bouddhiste dans un monastère du nom de Shaolin dans la province de Honan en Chine. Bodhidharma (Daruma) incorpora dans ses exercices quotidiens de Zen des exercices qu’il enseignait à ses moines, des techniques de combat corps à corps inspirées de la lutte animale. La légende dit qu’ayant trouvé les moines dans un état de santé pitoyable dû à leur mode de vie ascétique et leur manque d’activité physique, il se retira pendant neuf années pour méditer dans une caverne. Lorsqu’il en ressortit, il avait écrit trois livres : Le livre de la transformation des muscles et des tendons (Yi Chin Ching), Le livre du lavement de moelle et un troisième livre traitant de la force mentale. De ces œuvres naquirent les bases du kung-fu.

Histoire du Jujutsu

Depuis que l’homme est apparu sur terre, il a eu à combattre, à la fois pour rester vivant face à une nature hostile, mais aussi contre des animaux féroces et contre d’autres hommes pour défendre ses biens et pour assurer sa supériorité et régner en maître sur son entourage. Le Japon, pays en proie à des guerres perpétuelles entre clans, mais aussi pour protéger son territoire, développa l’art du combat d’une manière particulièrement efficace surtout en ce qui concerne le corps à corps. Durant la période féodale, les arts militaires prirent un maximum d’importance. Parmi ces arts, le SUMO (ou Sumai qui veut dire combat) puis le JUJUTSU occupaient les premières places.

Origines communes
L’universalité des arts martiaux
L’unité dans les différences apparentes

Il est intéressant de noter que le nom de SHORINJI que l’on retrouve dans l’histoire du BUDO japonais et dans plusieurs écoles (SHORIN-RYU, SHORINJI-KEMPO…) est la lecture du mot chinois SHAOLIN.

En effet certaines des techniques de la Chine auraient été introduites au Japon  par Bodhidharma entre autres et aussi par d’autres moines itinérants.  Ces techniques donnèrent naissance au SUMAI, au TODE, au KOGUSOKU qui deviendra l’AIKI-JITSU, ainsi que le KUMIUCHI, art du combat à mains nues né sur les champs de bataille.

De toute façon, il est vraisemblable que les arts martiaux *japonais*  naquirent aux Indes, puis par l’intermédiaire de la Chine, entre autres dû aux voyages de Bodhidharma, se concrétisèrent plus tard au Japon.

De plus, des documents prouvent qu’en Grèce comme en Égypte des méthodes de combat proches du  JU-JITSU Japonais étaient pratiquées par les hommes d’armes. Des bas-reliefs sur certains tombeaux le démontrent de manière formelle.*

*Largement inspiré des textes de Roland Hernaez, 9e DAN Japon.*

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